Anaphore comparative

Lorsque je suis descendue tout en bas de la montagne,
j'ai regardé le ciel tout en haut.
Il me semblait magnifique,
Comme une mer étalée sur la plage....
Il ne bougeait pas, semblait endormi, comme mort.
Pourtant je savais qu'il était vivant,
Au loin je voyais comme des lumières dansantes,
Qui l'habillaient de reflets semblables à des petites vagues,
Que l'on voit dans la mer endormie.
Je voyais la mer dans le ciel !!!
Avais-je le tête en haut ?
Avais-je la tête en bas ?
Dans mon esprit une obscure clarté s'éveilla,
J'étais éblouie, comme anesthésiée...
Etais-je descendue en bas trop vite ?
Est-ce que mon esprit était resté en haut de la montagne,
lorsque j'étais descendue tout en bas ?
Mon coeur battait fort comme un tam-tam....
je me suis assise sur mes fesses,
Attendant que la clarté obscure devienne lumière,
et que mon cerveau comprenne,
Que le ciel se reflétait dans le lac,
dans lequel je voyais le ciel.

Il me fallait intérieurement remonter en haut de la montagne,
Pour récupérer mon esprit resté là-haut,
et ensuite redescendre tout en bas.




Ecrit par Colibri
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