Le coeur battant



Dans la brume naissante
Déposer le fardeau
Au delà de ces sentes
Ton pas, n'est plus que dos

Douloureux, lourd, repu
Le souffle court, ténu
Ce poids, ce dur labeur
A fait gémir ton coeur

Et voici que ton souffle
Haletant, mince et fin
Cherche en vain un chemin
Plus facile, anodin

Léger, par ce chemin
Tu fus pourtant le roi
A travers les grands bois

Traversant autrefois
Les sentes, les ruisseaux
Les oiseaux te parlaient
Dans le plus grand secret

Tu es vieux maintenant
Ton coeur gémit en vain
Las, usé par le temps

Une goutte de sang
Repartir sur la sente

Respirer un peu l'air
De la brume légère




Ecrit par Machajol
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