Sous le rivage

Le soleil dominait,
Les oiseaux écoutaient,
Le vent était léger,
Et les larmes éteintes.

Plus rien n'avait d'emprise à mon front dégarni
Ni le feu de ta haine et le froid de l'absence
Ni le temps de l'oubli et l'espace de nos sens
Plus rien n'avait de force à mes yeux déconfis

Alors comme une dernière main
Venue à ton chevet de pierre
Je dépose ces quelques fleurs
En souvenir de nos derniers matins




Ecrit par Rickways
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net