Dualité de Judas

Quand tu tends ton épée, que me sauve ta croix !
Que ton ombre, Seigneur, éclaire mon chemin !
Pour que j'y puisse boire on te perça les mains,
Pour ton avènement, je n'avais d'autre choix.

Que des marchands sur le parvis,
Toujours ton Temple me protège.
Tu fais cela que nul ne vit,
Qu'en le désert tombe la neige.

Je suis pendule à l'olivier
Qui bat ce jour l'heure nouvelle ;
Je suis l'agneau sacrifié
En ta divine citadelle.

Je t'ai donné mon âme afin que ton cœur règne,
Et les mortels croiront que ce fut pour argent.
Sais-tu, Seigneur, sais-tu, ô combien mon cœur saigne,
D'avoir, pour les sauver, dû tromper tous ces gens.




Ecrit par Jim
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