Séduisantes prémices

Ô mon corps assoiffé, retiens ta gourmandise,
Laisse-le calmement près de toi s’allonger,
Accorde-lui le temps d’enlever sa chemise.
Alors qu’il te contemple, à quoi peut-il songer ?

Laisse-le calmement près de toi s’allonger,
Il a dû pressentir ta folle convoitise.
Alors qu’il te contemple, à quoi peut-il songer,
Combien de temps encor durera sa maîtrise ?

Il a dû pressentir ta folle convoitise,
Or en vrai séducteur, il aime prolonger.
Combien de temps encor durera sa maîtrise
Au regard des appâts qu’il semble négliger ?

Or, en vrai séducteur, il aime prolonger
L’attente exacerbée de l’extase promise.
Au regard des appâts qu’il semble négliger,
Puisse-t-il fomenter une chaude entreprise !

L’attente exacerbée de l’extase promise
C’est le prix à payer pour l’heur à partager.
Puisse-t-il fomenter une chaude entreprise
Lorsqu’il frôle ton sein d’un baiser passager

C’est le prix à payer pour l’heur à partager.
Voici qu’il ose enfin ce geste qui te grise
Lorsqu’il frôle ton sein d’un baiser passager,
Ô mon corps assoiffé, retiens ta gourmandise !




Ecrit par Oxalys
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net