Au premier rendez-vous
Allongé sur un banc de poissons sans rivage
Regardant le ciel tendre sous un tapis de fleurs
Je comptais les nuages qui tremblaient au passage
Lorsque joyeux je sifflais leurs blanches rondeurs
Tel j’étais… un oiseau endormi, un poisson
Passait à travers mon aille gauche, sous l’épaule
J’étais jeune et rêveur et d’un air un peu con
Je jouais à plein cœur, l’amoureux, ce grand rôle !
Sans vouloir, sans penser, somnambule à la lune
Je cherchais sans savoir, je savais sans connaître
Voulant dire : je t’aime à jamais… sans aucune
Peur de t’avoir à jamais… dans mon être
Allonge sur un banc, j’attendais l’infortune
Du temps qui passait… sans te voir apparaître…
P.S
Allongé sur un banc de poissons sans rivage
Regardant le ciel tendre sous un tapis de fleurs
Je comptais mes nuages… je comptais tes nuages
Il y en a eu ! O, tellement, si t’avais vu… quel Bonheur !
Jacques AADLOV - DEVERS
Ecrit par Attention
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