Le coq et l'humain

Alors que le coq, même sur le fumier,
Chante la venue du soleil,
L’humain sur ses ruines sans pareilles,
Ôte la vie et se suicide sans sourciller.

Les coqs, de moins en moins nombreux,
Aident les poules à pondre ces œufs
Qui nourrissent encore les humains,
Inconscients de la venue de la faim.

Le minéral, le végétal et l’animal
Disparaissent par le fait de l’humain.
Même s’il regarde les étoiles,
Cela ne fait que retarder sa fin.

Les coqs, gaulois ou non,
Seront bientôt en disparition.
Comme toutes les nations !
Si l’humain n’y prête attention.


Combien de temps nous reste t'il ?
Pouvons-nous encore rétablir un équilibre pour survivre ?
Carpe diem. Memento mori.
Gaia aussi.


Ecrit par Thibault58
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