Ode à l'arène noire



Tu es la subtile mantille,
Cette dentelle d’apparat,
Cette sombre langue qui brille,
Ce volcanique reliquat.

Au large des côtes africaines,
Du matin au soleil couchant,
Tu bordes ton île, noire arène,
D’un substrat au charme envoûtant.

Ténérife, peut-être un jour,
Sur ton rivage inégalable,
Irais-je fouler ton beau sable,
Pour y tracer des mots d’amour.



L'arène signifie aussi le sable

Ecrit par Lupa
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