Monument

A l'intérieur... il y a... la finesse du sable, la chaleur des pierres
Et l'odeur d'une mort misérable...
Les cris pour une mise à mort d'une foule furieuse
Et l'ombre d'une muleta vermillon.
Les chars montés sur des roues poussiéreuses des centurions de l'épée et un vieux taureau
au front armé de cornes.
Soudain, l'orage s'écoule dans l'air du temps...
Ma douleur plisse les figures
Elle me porte au pied de l'enceinte .
Les grains de sable
se bouleversent dans la poussière
Et glissent sur les parois rouge.
Dans ce théâtre de guignol
L’œil s'amuse, dictant sa loi
Je me fige au pied des murs
Dans cette cour bain de sang
Je m'écroule et m'enlise ...
Dans l'antre de mon tombeau .




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