À celle qui...

Vouée à ne jamais aimer,
Seule errant dans les terrains vagues,
Et dont les yeux comme des dagues,
Personne, n’auraient pu charmer…

Celle dont la peur faisait peur,
Qui fuyait comme une damnée,
Celle qui n’était pas bien née,
Dehors, ses griffes de malheur !

La même qui, baissant les armes,
Arracha, de joie, quelques larmes
A deux cœurs n’en revenant pas

De la confiance un soir donnée
Par celle qui suivit nos pas
Jusqu’à la nôtre maisonnée…





à elle, et à tous ces chats, soi-disant « sauvages » , le plus souvent abandonnés..

Ecrit par Capri
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