A . . . . . . .


Je ne suis pas Verlaine, je ne suis pas Rimbaud,
Seulement un poète, qui bafouille ses mots,
Et non pas dans mes rêves, présente si tu étais,
Plus souvent qu’à ton tour, l’amour je te ferais.

Je te contemplerais, puis, je t’embrasserais,
En dévorant tes lèvres, je te mordillerai,
Respirant ton parfum, je serrerai très fort,
Qui m’enivre sans fin, ton adorable corps.


Me fraierai un passage, pour saisir dans mes mains,
Dans ton joli corsage, les pointes de tes seins,
Je sais, tu n’es pas dupe, c’est ton corps que je veux,
Lorsque tombe ta jupe, des orteils aux cheveux.

Je n’oublie pas ton cœur, mais il y a des heures,
Où tous nos sentiments, passent au second plan,
Tu retires ton collant, avec un tel allant,
Le voile se déchire, et pour t’aider ; je tire.

Sur tes si douce cuisses, ta culotte enfin glisse,
La voici à tes pieds, là ! vous allez m’envier.
A présent tu es nue, ta pudeur disparue,
Dans mes bras tu t’élances, et c’est mon cœur qui flanche.

Je t’allonge sur le sol, tu me supplies aimante,
T’infliger ce supplice, j’aime tes résistances,
Et ma bouche butine, érotiques contours,
De ma langue mouillée, tes tendres et doux atours.

Puis elle va débusquer, ton plus intime œillet,
Tu te mets à gémir, tu ne peux résister,
Et je lèche tes lèvres, et j’insinue mes doigts,
Dans ton ventre je m’active, où ton plaisir est roi.

A ta bouche je reviens, pour renouer le lien,
Et j’ai dix mille mains qui caressent tes seins.
L’amour le plus total, je dois me raisonner,
Ne peut être banal, surtout ne pas bâcler.

Accueilles mes ardeurs, car je suis las de feindre,
Jambes ouvertes, sans pudeur, je veux vraiment t’étreindre,
Dans tes cuisses divines, je sens ton corps si ferme,
Réclamer le plaisir, où nos désirs s’enferment.

En un éclair brûlant, je viens et je m’agrippe,
Lorsque ton corps se cabre, tu viens et tu me griffes,
C’est un final osé, nous sommes seuls au monde,
Apaisés et sereins, nous ne faisons qu’une onde.





Ecrit par Phargous
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