Rejet

Rejet

Petite plume glisse à la surface nervurée de jeunes pensées ;
Rompant la solitude en laissant transparaître un soulagement ;
Mais tout n'est que souffrance, peine, solitude gravée ;
Autour les rires dansent et le soleil luit si ardemment.

Une après-midi d'automne reste accroché dans les yeux d'une petite âme ;
Que déchire la peine et l'exclusion, le temps ne les affame ;
Le monde s'en tourne et s'enroule en son axe l'effaçant ;
Un cri muet qui se perd dans un océan bien trop grand.

Plume perdue glisse sur une fleur en fleuraison obstinément tournée vers l'horizon ;
Innommables souffrances, gravent leurs noms en de profonds sillons ;
Passe les jours et l'horreur se dessine en longs serpentins ;
Petites corolles qui dessinent de longs tourbillons sur l'amour enfantin.

Puissants les mots dérivent jusqu'au cœur de tout un univers ;
Avant que ne transparaisse le chemin tout se désintéresse ;
Chaque seconde s'étouffe sous les coups de la différence ;
L'armure s'étend mais tout pourtant se fend.

Une terre d'amour qui s'en perd sous les rudesse d'un monde voué à l'uniformité ;
Pourquoi arrêter la mélodie d'un monde trop petit, trop grossier ?
Dangereux rebords aux arrêtes pointues déchirantes ;
Un écho mourant qu’étouffe un chagrin d'intolérances.

L'âge enfin croît sous l’œil avisé du savoir et des expériences ;
Assurance revêt ses plus beaux habits de circonstances ;
Endurance, persévérance, courage gravent la chair aussi bien que la pierre ;
Oh lisses sont les champs autrefois si bien fiers.

Peurs, souffrances, chagrins, douleurs, elles chantent ton amour ;
Ne rejette pas ce que tu ne vois pas autour ;
Tout n'est jamais tout a fait achevé ;
Un monde n'est fait que d'êtres cherchant à être aimés.


Je l'ai retrouvé il y a peu, je ne sais pas pourquoi je ne l'avais pas mis ici. J'ai donc souhaité l'ajouter

Ecrit par Agathe
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