Impermanente lumière

Au pas lent de l'aube,
La lumière du lointain
Touche le vallon.

La brise du jour
Va puiser à la fontaine
L'eau et la lumière.

Sous le plein midi
Où chemine la lumière,
S'assoupit la plaine.

Le sous-bois frémit
D'une lumière tissée
Par les doigts du temps.

Le chant d'un oiseau
Orne la branche paisible
De bris de lumière.

L'horizon descend,
Lumière sur la colline
Où l'ombre se glisse.

Il reste du soir
La lumière qui s'efface
Au bord d'un vitrail.






Ce poème est né d'une idée proposée dans une autre sphère poétique,
chacun étant invité à écrire un poème composé uniquement de haïkus
et où le mot "lumière" soit présent dans chaque strophe

Alors si ça vous tente, pourquoi pas vous ? :)


Ecrit par Ombrefeuille
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