Ton corps ... encore ...

Je ne suis plus qu'un vil rimeur
Bradant ses mots contre la primeur
D'un baiser brisé sur tes lèvres,
Du souffle cinglé dans mes plèvres.

Banni par le verbe sournois,
Vaincu dans un singé tournois ...
Ton épiderme était ma muse,
De ma berme, ton coeur s'amuse.

A corps perdu, pedu l'accord,
Nul ne se risque à un raccord.
Extirper sa chair de ma tête,
Son parfum grisant qui m'entête.

A ce jeu là une fois de plus
Vidé par l'âme qui m'a plu ...
Et si l'amour me mord encore,
C'est que la mort m'attend encore.




Ecrit par C. Amoroso
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