La feste du bal

C'est un trou en bordure où dansent les civières
Tout petit, tout pourri, où sans rêver, baillons,
Tandis que s'amoncelle, en montagne de bières,
Ceux qui ne pouvaient plus bouffer moindres graillons.

Il suffit, disait l'un, de traverser la rue
Pour trouver à manger chez un grand cordon bleu !
Le fleuve populaire est monté, et sa crue
Balaya tous ces démophobes au sang bleu.

Tourné vers ses aïeuls, il chante comme un homme
Décidé à chasser tout virus qui le gomme !
Océan, porte-le violemment: il a droit !

Tous les droits du sorcier qui mijote en cuisine
Le poison délicieux du marin qui mutine !
Tremblez ! Il jongle avec et la foudre et le froid.


©Boulevard de rimes

Ecrit par Jim
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