Le violon

Quand je bats la campagne
Quand même je vais seul
L’instrument m’accompagne
Il me parle à l’épaule

Il se mêle de tout
il me souffle des vers
et nous parlons des heures
A tort et à travers

Quand nous parlons d’amour
c’est l’enfance de l’art
on y revient toujours
on dirait du Mozart

vieux sujet débattue
L’Amour nous est cher
En musique en peinture
Partout dans la nature
il est toujours vainqueur
Même s’il nous désespère
Avec ces phrases qui tuent
ces mots qui nous déchirent
ces mots qui nous écœurent
qui pénètrent la chair
et qui nous broient le cœur

Dès lors je pense à toi
Ah mon dieu quel émoi
il crie comme un putois
comme on marche sur la queue
D’un chat c’est la panique
il s’enflamme sans raison
Ça quelque soit le mois
quelque soit la saison
C’est pour moi un mystère
Je voudrais le faire taire
Mais ce fol instrument
n’est pas près de s’éteindre

Alain




Ecrit par Recreation
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net