Corpore sana

Au tout début il n'était rien que le néant,
Le vide obscur, maladif en un trou béant,
La genèse de la vie naissante,
Fut en quelque sorte une descente,


Une longue descente infernale,
Parsemée ça et là de râles,
Les cris des entitées endormies,
Au plus profond des entrailles enfouies,


Puis une lumière vint de loin,
L'obscurité se fit de moins en moins,
Un petit être s'ouvrit à la vie,
Une existence oubliée dans l'infini,


Un petit corps dans une enveloppe charnelle,
Qui a eu les yeux ouverts aux merveilles,
Les merveilles de ce bas monde,
Que l'amour d'un enfant innonde,


Souvent et encore un tel recommencement,
Donne la vie à des êtres si attachants,
Deux beaux corps pour donner une vie,
Des années pour le plaisir d'une envie.





Ecrit par Cedric
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