No night club

Je n'ai jamais dansé, souffert la glauque ambiance
Des roseaux ébranlés dans leur autodafé,
Ces frissons gras motorisés par la cadence,
Dans cette infecte odeur des hormones chauffées.

Le soleil, la santé, le vent, la pluie qui perle
Sur la peau, tout cela ne veut confinement ;
Le rire, et les cheveux défaits, divinement
Nous saoulent tout autant que le raisin le merle.

Allons ! Allons ! Soyons vacants et sans attache !
La vie n'a nul besoin d'un droit pour exister.
Personne n'est coupable, on ne doit nul pister

Qui sur sa terre court comme tout libre apache !
Celui qui craint la mort entrave tous les autres :
Qu'hors de nos sols aillent semer les bons apôtres !


© État de burn-cat avancé

Ecrit par Jim
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