Le tonneau est vidé
Comme ultime tournée devant ces sacs à bière
A la face du ciel tu lances ton grand rire
Et ta glotte enflammée tente encor de souscrire
Aux jurons ressassés en ta bedaine fière
Dans la rue les passants continuent de courir
Le long des caniveaux où coule leur misère
Une bonde à leurs bouts égare dans la terre
Cette eau qui de naissance aboutit au pourrir
Et l'ivresse d'aller lentement infléchie
A tagué ton présent que ton passé conchie
Du ruisseau de ta vie tu t'endors en son lit
Vivre au fond sans souci serait le seul délit
De quel tonneau enfant avons-nous bu le lait
Qui transforme tout vase en bouteille de laid ?
© État de burn-cat avancé
Ecrit par Jim
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