Emmêlement

L’oiseau prisonnier d’un mirage
N’entendez-vous derrière les barreaux de pluie
Depuis trop longtemps dans sa cage
Ô poètes qui labourez l’air des hautes nuits
N’est plus le volage apôtre des vents
Le triste murmure de votre âme sœur ?
Se souvient-il encore de ses ailes d’antan ?
Une fine rosée de chagrin sur le cœur


Est-ce en vain qu’ils attendent
Sinon par la grâce de consolantes mains
Au moins par charité qu’on leurs rende
À lui la liberté des feuillages
À eux les vastes forêts des nuages ?




Ecrit par Hurlevent
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net