Une lettre non affranchie

- A Eugène Bel, un ami Poète parti depuis longtemps…

Sais-tu que j’écris des poèmes
Je lance mon courageux je t’aime
Belles dithyrambes en vieux français ?
Et de mon air sérieux, tragique
De toute ma tristesse romantique
Je fais semblant de m’amuser ?

De nos disputes littéraires
De ma particulière grammaire
Je balbutie mes sentiments…
Ô, Dieu qui nous aime, j’espère
Qu’il couvrira toutes nos misères
Comme toi, d’un sourire bienveillant…


Te revoilà dans ma mémoire
Comme ta lettre, remplie d’Espoir
Arrivée… même non affranchie !
Il existait encore sur Terre
L’ancienne Poste humanitaire…
Et quelques âmes qui savaient faire

A la Tendresse Infinie…





Jacques AADLOV-DEVERS




Ecrit par Attention
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