Sur l'infini des océans

L’eau du port… Départ vers le Monde…
Ton oriflamme sur le mat…
Ta foi glorieuse et vagabonde
Essaimant sous tous les climats…

Dans la matrice du poème
Je réinvente ton enfance,
Ton cœur ardent, tous ces emblèmes
Qui sont en moi, même à distance.

J’entends les voix dessous les cendres
De longs voyages sur les eaux
Ô Portugal quand entreprendre
Était pour toi le maître mot.

Sous les draps froids d’un étroit lit,
Dans une aurore migraineuse,
Tu te réveilles aujourd’hui
L’âme maussade et cafardeuse…

Fuis l’ombre pâle de l’oubli
Où s’invalide ton baptême,
Secoue les restes de ta Nuit,
Relève-toi, ce matin même !

Hisse-les, blanches et légères,
Tes voiles loin du continent
Car tu es né pour la lumière
Et l’infini des océans.

https://youtu.be/Whipb2uIvO8




Ecrit par Fregat
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