Océanie

Je vois un mot, je sursaute sur ma chaise !
Océanie ... je ne peux m’empêcher de penser à Toi, bel Océan.
C'est toujours ainsi lorsque tu poses sur moi tes yeux de braise.
Tu pensais passer inaperçu en ajoutant une touche de féminité à ta silhouette ….
Je t’ai vu, petit chenapan, pas la peine de te cacher.
Océan !
Te souviens-tu ?
Il y a longtemps déjà je ne savais plus pleurer,
La vie était tellement difficile que les larmes s'accumulaient quelque part en moi ; je ne sais pas où, mais c’était très douloureux.
Je ne parvenais pas à libérer cette eau diluvienne.
Triste Résignation.
Arrive l’été, et avec lui un voyage qui me conduit vers Toi.
Je te regarde, que tu es grand !
Je me sens toute petite.
Une petite voix semble dire que le moment est arrivé.
Quel moment ?
Peu importe.
J’entre doucement dans l’eau, elle m’enlace, m’étreint doucement, me caresse, me rassure.
Je nage un peu, confiante, quand soudain jaillissent les larmes, mes larmes.
Je nage de plus belle, et je pleure, je pleure, je pleure !
C’est comme une pluie céleste qui arrive après des mois de sécheresse.
Tes bras sont gigantesques et ne laissent plus aucune place à la peur, à la douleur.
Tu me fais cadeau de Moi,
Merci Océan,
Ta fille Océanie.




Ecrit par Appoline
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