Déshéritée
Un nu boisé se change en baume rayonnant
Et s’illumine autour des restes de verdure.
Une déesse gît sur l’onde qui perdure,
Là-bas, le céleste or de cheveu foisonnant
Réchauffe cette femme au sourire étonnant;
La douce semble aimer l’hiver et la froidure
Du soleil de minuit qui bleuit sa parure;
Or, malgré le décor, l’être se meut, tenant
De grands sanglots en fleur cachant son encolure;
Et les célèbres feux de toute la nature
Tels des halos divins se profilent au vent.
Elle, majesté-reine aux odeurs pénétrantes,
Dans la vague noyée où se trempe souvent
Son corps, éden fécond des âmes différentes.
2022-06-22
Ecrit par Poesie101
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