Au glas de l'au-delà

Ô Seigneur la main pleine en azerty de haine
Tu égorges la chienne en apaisant sa peine
Pour en renier l’heure et affronter la peur
Que cette simple fleur puisse toucher ton cœur

Ô Saigneur du bol plein quand il déborde en vain
Couleur vaine s’éteint dénaturant son teint
T’as pas vu cette éponge en ton sang pur qui plonge
Quand celui-ci te ronge et que ton rêve est songe

Ô les mains façonnant la cuisse, caressant
L’avenir passionnant d’oubli dorénavant
Si se force l’amour de finir un beau jour
Comme un clown fait son tour pour un triste bonjour

Ô moi de l’au-delà aimant par-ci par-là
J’ai tant porté son glas partout où il n’est pas
Cherchant son coeur si noir qu’un concurrent d’un soir
En sortant du manoir fit perdre tout espoir

Ô Terre immature en m’oubliant t’est sûre
Buvons ton eau impure en s’énivrant de murs
Pleurer devient si beau quand t’es sur tes ergots
J’aime ces oripeaux qui touchent mon berceau

Ô ouïe entends ce cri : j’ai perdu mon gri-gri
Quelques mots trop aigris dans le bruit de l’esprit
Que brillent les vaincus dans les angles obtus
Heureux ceux qui ont pu enfin montrer leur cul





Ecrit par Christ
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