Dernier assaut



On me dit volage et fantasque,
D’aucuns me prétendent pervers,
On écrit contre moi des vers
De Strasbourg jusqu’en Pays Basque.

Croisant au détour d’une vasque
Le regard flou de mes hivers,
J’ai voulu le prendre à revers
Sous l’éclat factice d’un masque.

Mais la belle que je pressai,
Que pour finir je harcelai,
Ne m’accorda pas un murmure.

Se dérobant d’un pas glissant,
Elle laissa sur ma figure
Un soufflet nu, retentissant.








Ecrit par Ombrefeuille
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