La vallée des collines

Oû est l' eau qui a transpercé Ma tempe,
assez puisée pour couler vers la Durance
Mon Alpe le suintait , descendant en aval sur hampe ,

petit â petit , les petits grés, en étaient assez loin
pour en ternir les le mont Queiras ,
envelopant les rimes du grand moulin ,

les verves du Papet qui ne permettait rien
la gamine ne se taisait pas de plus ,
sur le vieux roc, en béton , au dessus d'un coin

les ruines ne se refermaient pas sous la chaume
et les petits sentiers que Manon, marchaient
elle était belle , Ma colline en bas , d'un home ,

elle était belle , cette colline , au fond de cette vallée
les yeux de l' arbre couchait sur l' aurore
et les gestes de la gamine qui battait , hébétée

non loin , d'un village de quelques habitants , oû le jeunot
redressait le plancher vert , calculant la hauteur ,
dont les mains me caressaient ,le visage , mon visage d'Ô

les rivages coulant dans le sens inverse , dont mélé
de la gloire , sa gloire , quand il remontait la marche ,
la porte ouverte , sur le palier, en savinois " villa d'été ",

, même si le château d' elle , était trop prés ,
quand les mots , sont mots , encore mots
même si Mon Ami Marcel était â Montfavet




A Notre Ami , Marcel Pagnol (1895 -1974 )


Ecrit par Samyelle
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