Menhir

L'agneau s'est donné
plaisir à foison,
écho répété,
l'âme au gré des sons.

***

Il sent la lumière
jaillissant du sombre,
l'âme est une mère,
l'agneau est cette ombre

***

que Jésus délivre
au monde en délire,
c'est Sa part de vivre,
Jésus est Menhir.

***

D'un côté, l'agneau
prêche pour son rôle,
envoyant le flow
de l'âme à son pôle.

***

L'agneau en l'esprit
est la chair du verbe,
et son seul souci,
la loi des adverbes.

***

Et l'agneau n'espère
aucune victoire
sinon le mystère
de Dieu, pour le boire.

***

Croire en parousie
et aller en grâce,
la Vierge et Elie
préparent l'espace,

***

ils sont de tous temps,
s'adjoint au miracle
l'air que l'âme sent,
transperçant l'oracle,

***

devenant la mère
de l'humanité,
de par sa manière
de tout dominer.

***

l'agneau et le Christ
se regardent, fiers
car plus rien n'existe
que ce caractère

***

de pérennité
où la mère exulte
de sa dignité,
joie que catapulte

***

le Seigneur vers l'être
avec qui elle entre,
ô porte-fenêtre,
dans leur foi, au centre.

***

Je crois en mes mots,
écrits sans emphase,
seul ce qui est beau
doit se faire phrase.

***

Et l'éternité
sera toujours là,
inhérent été
en Dieu Grand tout bas.

***

L'agneau est la clé
de la page blanche
aux lettres serrées,
page non étanche

***

mais cette écriture
sur un coup de dés
est la mise sur
l'immortalité.




Ecrit par Messaisons
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