Le péché salvateur
Quand je rime à mes doigts vos ombrages si tendres
Développant vos voix sur d'étranges arpèges
Que le souffle des bois à vos sourcils s'agrège
Et que se tait le vent pour vos chansons entendre
Quand le velours du jour le regard vierge engendre
Et que le vert des prés brûle d'espoir la neige
D'arc-en-ciel le linceul et le vif sortilège
Plus que fer plus que bois votre baiser vient fendre
Ces plateaux de ciment ces forêts de plastique
Ces noirs oléolacs qui noyèrent bosquets
La sulfureuse effluve où toute vie abdique
Où plongent toute église et tout temple et mosquée
Je sors de ces domus qui de chacun abusent
Pour jouir à nouveau du chant des folles Muses
©JIM
Ecrit par Jim
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