Sais-tu



Sais-tu l’ombre sous l’arbre un asile où rêver,
Qu’elle fuit un combat jetant en vain l’image,
D’un foutu rien contraint se brisant au rivage,
Vers l’éclat les yeux noirs au pouvoir captivé.


Sais-tu le monde étrange enlacé autour d‘elle,
Qui guide errant son sort en tapage automnal,
Lors de son battement commente à tire-d’aile,
Son voyage en secret comme un vent matinal.


Sais-tu le long chemin qui va et porte au loin,
Il accuse à son tour dans les traits de la veille,
Ce trouble du sommeil s’étirant dans un coin.
Un jour triste et captif sous la vague s‘éveille.


Sais-tu l’été est prompt, l’ombrage le déplore,
C’est l’écoute imprévue où se forme un décor,
Ces temps là l’horizon et toute chose implore,
S’est tu l’après qui œuvre un étroit désaccord.



Le 12 Septembre 2010




Ecrit par Marieange
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