Génération 75

Quarante huit ans plus tard quarante-huitard
Ricochets damnés qui phlébitent au puisard
En ondes emmêlées s’étouffe mon passé
Sur mes souvenirs figés en un j’aimais.

Mes notes clouées suivent la mélodie
Déchirant la partition où pulse ma vie
Sous l’écho électrique sonne l’acoustique
De sonores pensées en forge nostalgique.

D’un sommeil enfant la chaleur m’envahit
Quand l’amour au matin est un bien si précieux
Quand aux larmes aux chagrins je ne suis point dieu
Quand au silence les songes se font pieux
Au destin en ad lib de regrets que l’on enfouit
Chevauchant au soleil chimères utopiques
Mon ombre flétrie sur l’effet magnétique.

Quarante-huitard quarante huit ans plus tard
Ricochets damnés qui phlébitent au puisard
À l’enfant creusant l’ennui y découvre un secret
S’écrire est une arme quand le temps est conté.


D.CHANUT


« Comme un caillou dans la mare, le ricochet s’est embourbé »



Ecrit par Chanut
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