Sacrifice

Des gouttes de sueur sur tes lombes perlaient
Tu les avais cambrés et glissé sous ton ventre
Un coussin aussi doux et soyeux que cet antre
Où se perdrait l’esprit comme larmes de lait

Tes longues jambes s’entrouvraient comme théâtre
Lève rideaux et sur ta scène je serais
Ce souffleur indiscret qui souffle sur ton âtre
Silencieuse ma bouche sur ta fesse errait

Plus nue que le désert sous la nuit étoilée
Tu attendais que l’égaré trouve oasis
Il demeura longtemps errant dans Césarée

Et quand déshydraté se sut sans méharée
Il rampa longuement vers cette autre forêt
Lui dire ce secret que dure son supplice.




Ecrit par Jim
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