La grande ville et le jeune homme

Ivre de solitude
Accroché aux croc du temps
Libre et sans habitude
Vertige d'une vie dans le vent

Loin des larmes familières
Perdu là entre fer et cieux
Il court en croyant qu'il erre
Vers un rêve cotonneux

Dans ces familles de nuit sans lune
Ampli et corps, silence hurlant
vertige de solitude
Loin du gout des coups, des champs

Vivre sans le vouloir
se résigner à être adulte
peut-on vivre sans le voir?
Ivre de solitude




Ecrit par Papillonoir
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