Liberté

Parfois, le soir, quand je plonge un regard noir
Sur ce monde de dépendance qui pense
Avoir la chance de vivre sa décadence,
Je ris de ce peuple fou qui se laisse choir.

Pourtant j'ai envie de hurler au désespoir
De ces hommes buvant, blancs en apparence :
De fuir la cadence, crier la résistance,
Violence aux assassins de nos mémoires !

Nous ne sommes pas des brutes
Mais ne craignons pas la chute
De ces ennemis masqués, à nos pieds.

Nommez sans crainte une sainte
Tyrannie ainsi dépeinte
Que les maîtres affamés soient décîmés.


Le 30 avril 1997

Ecrit par C. Amoroso
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net