Epitaphe


Dans le faubourg qui monte au cimetière,
Passant rêveur, j'ai souvent observé
Les croix de bois et les tombeaux de pierre
Attendant là qu'un nom y fût gravé.

Tu m'es ravie, enfant, et la nuit tombe
Dans ma pauvre âme où l'espoir s'amoindrit ;
Mais sur mon cœur, comme sur une tombe,
C'est pour toujours que ton nom est écrit.


Les récits et les élégies

Ecrit par François COPPEE
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