La victoire

Tes poèmes, Elie, sont précis comme acuité,
découpés au laser des vagues effilées,
les mots se télescopent, à l'air du libre-arbitre,
dirigés, enveloppés par Dieu jusqu'aux titres.

Il n'est pas de lumière qui ne se fera,
dansant avec les ombres, elle réveillera,
en ouvrant le réel, un visage inconnu,
transfiguré au verbe derrière talus.

Le libre-arbitre, rencontrant l'orbe de Dieu,
veut faire Sa volonté sur terre et aux cieux,
le tout s'emboîte alors, si mystérieusement,
le temps est la trompette qui balaie le vent.

Lita, âme, ton pays est auprès d'Elie,
prends toutes tes valises, ton orbe te suit,
son ambre vous parfume du "tout est possible",
et l'ambre, jamais l'ambre ne manque sa cible.

Il est une île où vous avez un rendez-vous,
où une croix de Jésus se prend à vos cous,
la chair de l'agneau attend ici le départ
de l'âme de Lita vers son corps, Art de l'Art !

Il n'est pas de lumière plus énigmatique
que la voix de l'agneau chantant, bêlant christique,
mais qui ne craignant rien, parce que Dieu le veut,
devient sous les étoiles son éternel voeu.

Allez en paix, vous deux, puisque l'orbe se tait,
aussi belle que si elle vous allaitait,
vous êtes ses enfants, son amour est vivant,
pérenne est ce diamant qui brille au firmament.




Ecrit par Messaisons
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