Pourtant, tu fais naître les roses

Pourtant, tu fais naître les roses ?

Ton unique désir, imprégner ton empreinte,
Tu files constamment sans te préoccuper,
Ravi tu savoures ta dangereuse étreinte,
Et nous laisse souiller en ton linceul drapé.

Hélas ! Tu avilis toutes les origines,
Rien ne te résiste, tu ne sais, que meurtrir.
Finement, tu couvres notre terre de bruine
Et les cibles touchées ne cessent de flétrir.

Tes affreux stigmates défigurent les vies
Inexorablement, sans le moindre regret.
Ne laissant aucune condition de survie,
À ton gré, tu détruis et dénies le respect.

Nul ne peut te brûler, nul ne peut t’arrêter.
Tu jauges le destin de chaque individu.
Rien sur notre Terre n’a droit de persister,
Après ton passage, reste que résidus.

Nonobstant aujourd’hui je te bénis toujours
Même si je souffre d’un handicap de toi ;
Tant que tu négliges la folie de l’amour
Qui fait vibrer mon corps, et mon cœur en émoi.

Oh toi…le temps !





Ecrit par Lefebvre
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