Milles petites foulées sur les milles petits pavés.

Des jours qui passent, des heures perdues,
milles pavés et petites foulées nocturnes au rythme des rues,
je change du tout au tout si tu me parle de nous,
c'est juste fou,

Des jours perdus aux rythmes des semaines qui passent,
des orages, des soleils, juste un brin de vie c'est tout,
milles regards et les petits tracas qui s'effacent,
juste un sourire et les orages qui trépassent,

Ici, le bonheur n'existe que s'il est partagé,
las bas, le jour n'est pas, n'est plus qu'un triste souvenir pansé,
milles petites foulés sur les milles petits pavés,
je ne marche plus, je suis là, allongé, je me force à ramper pour toujours un peu plus avancer,

c'est dans l'œil de l'adversité que l'on est à même de reconnaître que l'on s'est peut être un jour trompé,
moi je les ferme calmement, mes yeux, et je prie si fort pour que ne puissent s'envoler,
l'image des tiens, embrumés, juste un peu mouillés,
de ces larmes esseulés, j'en retire les incertitudes voilées,
pour que puissent naître au travers de ces expressions lacrymales un autre lendemain,

milles petites foulées au rythme des milles petits baisers,
je marche toujours parmi les travers des mes introspections nocturnes,
la nuit recule et laisse place au doute qui lui, tambourine dans ma tête de ce tapage diurne,
au diable les orages, juste le fruit de ton sourire pour qu'ils trépassent,

je me place entre le 7ème et l'infini ciel, pour ressentir, non sans plaisir,
la joie d'avoir la chance de t'entendre rire, de t'entendre me dire,
je t'aime, pour le meilleur comme pour le pire...




Ecrit par Into the wild
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