Ballade (6) de la Renaissance

Celle que je ne pensais jamais écrire

Au soir d'une journée de décembre par un mail
Fait de quelques mots tissés de maladresses
Espérais-tu que je refuse ou bien égaye
Rien qu'un temps ton existence de détresse
N'allions-nous pas nous perdre en vaines caresses
A ta déclaration par un Oui je voulais
Ne plus aimer que Celui qui ferait promesse
D'emporter mon âme dans son éternité

A la pensée de ton corps je perds le sommeil
Ferme tes bras sur mes hanches que renaissent
Épanouis nos sens de nouveau en éveil
Retrouvons les gestes veux aucune prouesse
Nourris de ta sève mes entrailles qui m'oppressent
Ardents sont mes désirs attendre suis condamnée
N'oublies pas si jamais ne deviens ta maitresse
D'emporter mon âme dans ton éternité

Abandonnée aux ombres enfin le soleil
Facétieux incite mon être à la paresse
Enivrés à la providentielle treille
Respectons nos devoirs mais que jamais baisse
Notre attachement jusqu'à notre vieillesse
Ami mon cœur mon esprit te sont dédiés
N'aime que Toi rien encore ne me presse
D'emporter ton âme dans mon éternité

Tendre Amour par ce poème que je t'adresse
Offerte toute entière rien qu'à Toi j'ose
Faire le serment quand viendra notre dernière messe

De lier nos deux âmes dans notre éternité


Dimanche 16/01/2011<br />
Jouy


Ecrit par Ann
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net