Ballade (7) de la rupture

Mes amis n’avez pas toujours été les mêmes
Des disparus aux récents vous reste fidèle
Mais repars aujourd’hui pour une vie de bohème
Je ne puis éternellement demeurer en ma citadelle
Je vous enverrai quelquefois de mes nouvelles
Je piétinerai mon agonie en foulant les cailloux
Du chemin que mon destin sous mes pas parsème
J’irai droit d’vant ailleurs n’importe où je m’en fous

Mes enfants me demandiez pourquoi ce teint blême
Que plus aucun rire ne vient distraire pèle-mêle
Et pour vous épargner ma face de carême
Demain je filerai car je ne suis pas de celles
Qui renoncent pour un mauvais confort à ses ailes
Pour vouloir vivre encore quelques jours doux
Mais de détours en retours je resterai la même
J’irai droit d’vant ailleurs n’importe où je m’en fous

Mon Amour du plus profond de mon cœur je t’aime
Mes promesses envers toi devant tous les scellent
Je ne serai jamais pour toi un problème
Mes décisions ne te seront jamais cruelles
Mais en attendant que nos êtres se mêlent
Je dois en finir au plus vite avec le courroux
Qui ronge mes journées dans ma quarantaine
J’irai droit d’vant ailleurs n’importe où je m’en fous

Vous tous ne me jetterez pas l’anathème
Et tant pis si au bout du compte je perds tout
A mon mariage dépose des chrysanthèmes
J’irai droit d’vant ailleurs n’importe où je m’en fous




Ecrit par Ann
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net