Ailerons, angle mort

Cohortes diagonales ;
des nuages teignes
appuient sur le soleil fou
qui monte et qui saigne
arrogant, rond, roux

A l’orée de l’or
sa peau de lait pâle
plie le rayon qui s’excuse ;
ciel de sang froid,
étincelles en bocal

Miroir aux méduses ;
trop de lumières mortes
le tatouent sous vide,
plissant sa chrysalide
au sel des météores


morituri

Ecrit par Boetiane
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