Bêtise Humaine

A vous qui avez dû plier,
Sous la puissance du progrès.
Vous qui viviez dans le vrai,
Et qui dormez à tout jamais.

A ces forets qui ne se doutent,
Qu’elles finiront en autoroutes,
A l’océan d’immensité,
Qui recèle de nos déchets.

A nos enfants, nos descendants,
Qui n’auront jamais vingt ans,
A ces peuples dits sauvages,
Que l’ont réduit à l’esclavage.

Au vivant de cette terre,
Trouvant la mort sous nos bannières,
Toutes espèces confondues,
Qui avant nous avaient vécues.

Qui pourra nous pardonner,
D’avoir ainsi tout massacré,
Pour quelques billets en papier,
Plaisir malsain de posséder.

Pauvre fierté d’évolution,
Justifiant la destruction,
Race débile qui a apprise
Que tout s’achète et se méprise.

Quand notre fin arrivera,
Et que le ciel nous attendra,
Dans la poubelle de nos fumées,
Même les Cieux seront pollués.

En ce jour de grand jugement,
Devant nous seront présent,
Tant de Nature et trop d’enfants,
Ceux qui, par nous, sont moins vivant.

De la jouissance d’obtenir,
Périt lentement notre avenir.
Nous avons su même oublier,
Qu’ont s’enrichit d’une pauvreté.

Cette petite chose inespérée,
Que l’homme perd à tout jamais,
Ce que l’or ne peut acheter,
Ce que la guerre ne peut gagner,

C’est d’avoir entre les mains,
L’absence de tout, le vide enfin.
Se retrouver, seul face à rien,
Juste un instant se sentir bien.

Ont dirait la liberté,
Ça pourrait lui ressembler.
Pour la nommer différemment,
C’est la vie, tout simplement.

Bulldozer de la bêtise,
L’homme avance sur la terre,
A grands pas et à sa guise,
En oubliant qu’il a des frères.




Ecrit par Utopie
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