Pierrot (Alexandrin)

À tes peines pendu, tu n'attend qu'un rayon
De lune, venant alléger ton noir fardeau
Pierrot, ouvre les yeux, quitte ton polochon
Et suspend ton cœur pluvieux, trempé mais si beau.

Qu'il sèche et qu'il regarde vers le bas, sur nous.
Que ses yeux viennent lécher cette pluie féconde,
Croupante au sol et parant ainsi de bijoux
Diamantés le vert manteau de notre monde

Que pousserait des mille feux floraux sans âge
Sans nos cieux trempés de leur nuages?
N'oublie jamais Ô mélancolique éternel

Que ceci te serve de leçons, mon Pierrot
Regarde et ton cœur aura séché de ses eaux.
N'oublie jamais, Ô mélancolique éternel.


Les fleurs ne poussent pas sans quelques jours de pluie! Une pensée que j'aime partager avec les mélancoliques! Comme toujours, tout commentaire/critique est bienvenue! Une bonne inspiration à tous!

Ecrit par Monte Kristof
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net