Mer

Mer
Veilleuse
Aux yeux vers
Lesquels l'hideuse
Ombre se noyer
En sauts dessus l'écume
Vient sur la vague ployée
Et sur l'embrun léger qui fume
S'étendre et se perdre incessamment
Tant que sur elle persiste la coque
Sur laquelle se tend à peine un moment
Ce noeud de molécules qui de lui se moque
Qui le temps d'avoir surgi et à nouveau plongé
Se surprend avoir rêvé de sa propre éternité
Puis la désire comme étant sa neuve réalité
Le temps d'écrire son histoire de l'en croire et prolonger
Oui merveilleuse mer aux yeux verts tu dresses tes noyés aux cieux
Comme un défi au firmament qui cligne où chaque goutte nargue un astre
Ta musique s égale à la céleste sur le temps plaçant capodastre
Convaincue qu’à jouer tes accords insensés de l'embrun surgira un dieu.




Ecrit par Jim
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