Veuillez me pardonner



Je vivais chaque jour dans un rêve d’amour,
La vie m’offrait des fleurs un éternel bonheur.
Des plaisirs inédits, des discussions d’humour
Rythmaient ma destinée je n’avais jamais peur.

J’avais une maison véritable château,
Des bois à l’infinie, un lac très poissonneux
Des attraits permanents, un superbe bateau.
Visibles conditions, plaisirs volumineux.

La paix régnait partout sur notre vaste terre,
Les hommes invoquaient sans cesse l’amitié,
Aucun ne connaissait la bien triste misère,
Chacun tirait parti, bienfaits à satiété.

Aucune maladie, donc aucun hôpital,
Aucune clinique, pas plus de médecins.
Des mots jamais de maux un joyeux récital,
Une harmonisation sans de tristes chagrins.

Il n’y avait d’argent, c’était partout gratuit,
Pas de banque non plus, ni d’autres taxations.
Le sourire payait, jamais d’ennuis fortuits,
Causés par la bourse (ou d’autre aberration).

J’étais un écrivain au succès planétaire
Chaque jour de ma vie je me lassais d’écrire,
Aujourd’hui, je pense que je devrais me taire
Veuillez me pardonner…cet horrible délire.

D.LEFEBVRE











Des rêves, toujours des rêves, encore des rêves,

Ecrit par Lefebvre
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net