Avril... la première rencontre

… Avril. Soleil de plomb. Lyon … Ville de notre rencontre.
En son temps, je l’ai écrit, je l’ai crié : mon impatience, mon bonheur de nous connaître.
Epuisée, dans l’attente où Internet m’avait plongée.

Il y a un an, un tantinet plus.

Tout droit. Là-bas, rue Gambetta.
Au carrefour, mon amour, deux heures que je battais le pavé, tu ne pouvais pas me rater : robe livrée au vent, rien en dessous. Au feu rouge, feu aux joues. Cheveux en bataille…

Et pourtant… Confusion des mots !

Bel endroit, ma Foi que ce Parking, Eden où poussent les caddys !
Premier rendez-vous.

Et Retrouvailles…

… En vrai de vrai !

Ton regard !
Tu es en retard ! Enfin tu es là-
Chambardement et chaste baiser de deux vieux enfants assoiffés de vices… âmes complices

De chaos…
… En quiproquos, on rit de tout de rien, on est bien

Trop tôt
Pour se toucher
Se frôler
Et pourtant
On savait tout l’un de l’autre
Ou presque depuis des mois…

Qu’au bout du fil
Soirées coquines
Prête-moi ta plume…
… Prête-moi ta main

Pour écrire tendresse
Paresse au lit caresses
Quand dehors
A minuit tout dort
Et Lazzi …
Malgré nos soucis

On se connaissait donc ?
Bien sûr ! Un mot
Une photo
…. Et bientôt

La journée s’étire… sur les pentes de Fourvière
Tes bras m’attirent… J’étais restée deux pas derrière,
le souffle coupé…
… les mollets brisés
A Gerland
Allongée sur un banc,
J’hésite, tu refuses.
En canaille promise, mes doigts musent sous ta chemise.
Emue,
Je ne fus pas déçue

Improbable union de deux êtres en confusion… On aura traversé en un été, unis par la poésie plusieurs vies… De l’abîme à l’Euphorie…
A la Folie, qui dehors badinent, Infatigables amants, Au jour la nuit , nous avons vécu…

Sur les routes
….En août
A l’hiver
….Chez ta mère

… Pire encore ! Coquin de sort ! Je m’insurgeai …
Plutôt la potence, qu’une famille !

Comme pénitence : deux chiens, une fille…
Sous notre toit.

Mais sans toi, l’enfer ne serait pas drôle. Je ne suis pas si folle. J’ai choisi.

Et si je ne meure pas dans tes bras, c’est qu’au Paradis déjà tu m’attendras.

On se rencontrera,

Un lundi d’avril à Lyon,
Sous un soleil de plomb

Ça va de soi !
Comme si c’était la première fois…


On me demandait encore récemment pourquoi je restais aussi fidèle aux poètes.net.<br />
Avec ses hauts et ses bas, j'aurais pu, j'aurais du peut-être le quitter mais je reste<br />
c'est dans mon caractère de ne pas céder aussi facilement la place<br />
il y a aussi des amitiés réelles qui gomment avec bonheur les anicroches<br />
Et je dois aux poètes la meilleure de mes rencontres et je ne puis l'oublier


Ecrit par Ann
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