Nocturne







Ecoutez là, les pleurs veilleurs de cette nuit,
Voyez là son ampleur au front de l’écrivain,
Des vérités survivent au monde de l’an nuit,
Car ma pensée encor soupire et rêve en vain.


Le temps s’endort sans moi véritable captive,
Dans cette attente inerte un silence s’absente,
Il me cerne en ses heures à phase alternative,
A bout l’esprit trébuche et aiguille un andante.


C’est là le bruit qui traîne ici le son nocturne,
A haute voix s’emporte et au sommeil levant,
Devant l’aurore ouverte un moment taciturne,
Remarque à la fenêtre un spectacle émouvant.





Le 10 Janvier 2012





Ecrit par Marieange
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