Cela

C\'est un son qui ne s\'entend que de ceux qui ne pourront jamais en sortir;
Un long cri d\'agonie qui ne chante que pour ceux qui ont déjà traverssé;
Une corde qui lentement étrangle la gorge de l\'innocence déjà ensevelie;
Un chemin que la mort arpente avec pour compagnon, ce temps inlassable.

Une plaie que le desespoir ne fait qu\'agrandir, nourrir, meurtrir;
Ce souffle rauque qui s\'échappe misérablement q\'une quelconque voie;
Celle qui commande à la haine, à la colère, à la folie, à la destruction;
Qui de l\'homme ou de l\'animal survivra ici le plus longtemps ?

Large chantier où l\'on détruit ce qui a mis tant d\'années pour vivre et s\'épanouir;
La vie ici s\'assoupie pour ne donner que ce que l\'on apelle tristement survie;
Mais lorsque le jour couve le résultat de ces feux cruellement révélateurs;
Que peut-on croire y retrouver sinon une rivière que l\'on ne peut plus retraversser ?

Fine bulle qui enserre des idéaux et une foie inébranlable;
Il suffit de ce pas insouciant et doucement, ce que l\'on nomme bébé;
Aux premières aubes du jour se retrouvre sur ce visage qui s\'en meurt;
Sans ces battements qui pendant tant d\'année avait pu faire chanter une Vie.

Petite fleur qui a poussée et s\'est tant battue contre les misères;
Si fragile tu as construit ton univers dans cet océan de cruauté pure;
Mais de ton côté cette autre fleur dresse dangereusement ses épines;
Détruisant ce que toute les forces de l\'amour avaient à jamais fait exister.

Chemin noir qui trace et tracera toujours l\'histoire de l\'homme;
Cette peur qui peu changer pour toujours un long fleuve tranquille;
C\'est un petit tremblement qui innonde chaque parcelle de raison;
Et qui d\'une vie perdue , en fait un champ d\'herbe, rouge infini.




Ecrit par Agathe
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net