Volition

Je voulais simplement me consacrer à elle,
La dorloter, la câliner, soigner, bercer, choyer,
Mais un printemps jamais ne fit une hirondelle,
Et sous le vent follet, le vieux chêne a ployé.

Je voulais… trois fois rien, qu’elle soit juste aimée,
Me mettre à son service afin que son sourire
Soit le diadème de ses jours, et que jamais
Une heure de sa vie ne tinte de son rire.

Je voulais, alléger son fardeau de mémoire,
Guilleret son matin et son soir enchanté,
Que de la joie, chaque instant soit le nectar boire.

J’aurais voulu risquer ce que nul n’a tenté,
A sa cheville être ces ailes qui l’envolent
Et, sur sa joue, le baiser tendre qui console.


in "Le Chant de Marie"<br />
©copyrightfrance-27w41c9 - 31/10/2012 -


Ecrit par Jim
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