La fin du jour

Dans ce monde maudit où sans but je me traîne,
J’attends la délivrance aux chemins sans retour,
Les torrents de la vie me poussent et m’entraînent,
J’y demeure isolé, sans amis alentours.

Aux portes du néant, je ne suis plus moi-même,
Le silence frémit indicible et menteur
Et, dans le firmament, me jetant l’anathème,
La lune, me semant, ravive ma rancœur.

Le vent, dans les bosquets, tire ma révérence,
Voici venu le temps de la fin qui commence ;
Au secret de la nuit… je me ferai lointain.

Déjà, sous les flambeaux, mes forces m’abandonnent,
Egaré, éperdu, aux ombres je me donne…
…Mais, comme le Phénix, je renaîtrai demain.




Ecrit par Antigone
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